Автор работы: Пользователь скрыл имя, 04 Марта 2015 в 16:18, реферат
Le Ballet du Théâtre Bolchoï présente Illusions perdues, une création d’Alexei Ratmansky d’après le roman de Balzac. Le langage néoclassique du chorégraphe s’illustre dans un ballet narratif au parfum français. Une grande histoire d’amours contrariées, d’ambitions et de désenchantements où les danseurs dévoilent leurs talents et le chorégraphe une autre facette de son travail.
Compagnie invitée
Ballet du Théâtre Bolchoï
Illusions perdues
Le Ballet du Théâtre Bolchoï présente Illusions perdues, une création
d’Alexei Ratmansky d’après le roman de Balzac. Le langage néoclassique
du chorégraphe s’illustre dans un ballet narratif au parfum français.
Une grande histoire d’amours contrariées, d’ambitions et de désenchantements
où les danseurs dévoilent leurs talents et le chorégraphe une autre
facette de son travail.
Ballet en trois actes
LIVRET DE VLADIMIR DMITRIEV D'APRÈS LE ROMAN D'HONORÉ DE BALZAC
Après sa dernière tournée en 2011, le prestigieux Ballet du Théâtre
Bolchoï est de nouveau l’invité du Palais Garnier. Il revient cette
saison avec une création d’Alexei Ratmansky, Illusions perdues, d’après
le roman de Balzac. Créé en 2011 à Moscou, sur une composition musicale
de Leonid Desyatnikov, il est présenté pour la première fois en France.
Le langage néoclassique du chorégraphe s’illustre dans un grand
ballet narratif au parfum français, sur une dramaturgie revue par Guillaume
Gallienne, des décors et costumes de Jérôme Kaplan, et une intrigue
qui prend place dans le Paris et l’Opéra du XIXe siècle. Une grande
histoire d’amours contrariées, d’ambitions et de désenchantements
où les danseurs du Théâtre Bolchoï dévoilent leurs talents et le
chorégraphe une autre facette de son travail.
Compagnie invitée
Ballet du Théâtre Bolchoï
Illusions perdues
Le Ballet du Théâtre Bolchoï présente Illusions perdues, une création d’Alexei Ratmansky d’après le roman de Balzac. Le langage néoclassique du chorégraphe s’illustre dans un ballet narratif au parfum français. Une grande histoire d’amours contrariées, d’ambitions et de désenchantements où les danseurs dévoilent leurs talents et le chorégraphe une autre facette de son travail.
Ballet en trois actes
LIVRET DE VLADIMIR DMITRIEV D'APRÈS
LE ROMAN D'HONORÉ DE BALZAC
Après sa dernière tournée en 2011, le prestigieux Ballet du Théâtre Bolchoï est de nouveau l’invité du Palais Garnier. Il revient cette saison avec une création d’Alexei Ratmansky, Illusions perdues, d’après le roman de Balzac. Créé en 2011 à Moscou, sur une composition musicale de Leonid Desyatnikov, il est présenté pour la première fois en France. Le langage néoclassique du chorégraphe s’illustre dans un grand ballet narratif au parfum français, sur une dramaturgie revue par Guillaume Gallienne, des décors et costumes de Jérôme Kaplan, et une intrigue qui prend place dans le Paris et l’Opéra du XIXe siècle. Une grande histoire d’amours contrariées, d’ambitions et de désenchantements où les danseurs du Théâtre Bolchoï dévoilent leurs talents et le chorégraphe une autre facette de son travail.
Le théatre joue un très grand rôle dans la vie du peuple français. Depuis plusieurs années le théâtre en France cherche de nouvelles formes et de nouveuax principes pour conquérir le public, réaliser les relations nouvelles entre l'acteur et le public. Le théâtre d'avant-garde est très populaire en France. C'est le théâtre
poétique , le théâtre d'absurde. Opéra Bastille L’opéra Bastille est une salle d’opéra située sur la place de la Bastille à Paris. Elle a été conçue par Carlos Ott et inaugurée en 1989 à l'occasion des festivités du bicentenaire de la Révolution française dans le cadre des grands travaux pour Paris. C’est avec l’opéra Garnier l’une des deux salles constituant l'opéra de Paris.
L'ancienne gare de Paris-Bastille, située à la place du bâtiment de l'opéra, fermée en 1969 et démolie en 1984 Le président François Mitterrand décide en 1982 la construction d’un nouvel opéra dans Paris afin de décharger l’Opéra Garnier. Il veut un Opéra « moderne et populaire ». Pour les besoins de l’époque, on crée en 1983 l'Établissement public Opéra-Bastille (EPOB). L’emplacement de la gare de Paris-Bastille, située entre la rue de Lyon et la rue de Charenton et au niveau de la place de la Bastille, est choisi. Un concours pour désigner l’architecte de ce nouvel opéra est lancé en 1983 et c'est Carlos Ott, un architecte uruguayen et canadien qui l’emporte le 10 novembre 1984. Les travaux débutent en 1984 avec la démolition de la gare de Paris-Bastille, ouverte en 1859 et fermée le 14 décembre 1969. Elle sert jusqu’à sa démolition pour des expositions diverses. L'opéra Bastille est inauguré le 13 juillet 1989 pour les festivités du bicentenaire de la prise de la Bastille, avec un spectacle mis en scène par Bob Wilson, La Nuit avant le jour, mais les représentations régulières ne débutent que le 17 mars 1990, avec Les Troyens de Berlioz. En 1993, l’Établissement public Opéra-Bastille (EPOB) est dissout. L’année suivante, l’Opéra de Paris devient Opéra de Paris et devient un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC)1. Les premières années de fonctionnement de la salle ont été marqués par des difficultés persistantes dans la gestion automatisée de la machinerie scénique, défaut fréquent des nouveaux théâtres qui a cependant occasionné plusieurs scandales à Paris. Des travaux réalisés sans fermeture du théâtre ont permis de parvenir à un fonctionnement satisfaisant de l’ensemble de l’équipement.
L'opéra Bastille, derrière la colonne de Juillet, vu de la Rue Saint-Antoine L’État a par ailleurs engagé un procès pour malfaçon en 1991 contre les entrepreneurs en raison de la dégradation très rapide de la façade du bâtiment. Une dalle était tombée en 1990 et avait nécessité la pose de 5 000 m2 de filets de sécurité pour 530 000 euros2. Une polémique, de nombreux audits et études vont faire durer pendant de nombreuses années la détermination des torts, la part des assureurs et les montants financiers d’autant plus que les études vont révéler de nouveaux problèmes.
Cependant la seule pierre qui soit tombée était collée et non attachée3. L’urgence de la livraison pour être prêt pour le bicentenaire de la révolution a conduit à des raccourcis coûteux pour la suite. L’État va finalement gagner ce long procès en 2007 : les constructeurs ont été condamnés à payer 9 millions d’euros4 pour le remplacement des 36 000 dalles en pierre calcaire de 90 cm × 90 cm. Les études ayant été faites en 2005-2006, les travaux ont pu commencer durant l’été 2007 et sont prévus pour durer 2 ans. Avec la vétusté du au temps et les besoins du bâtiment pour les mises aux normes, notamment incendie, vont nécessiter 12 millions d’euros4. Capacité d'accueil
Organisation Organisation de l'opéra Bastille L'organisation du travail du plateau technique est de type projet. Les équipes techniques sont structurés par spectacle, depuis la création jusqu'au stockage des décors et costumes. L'exhaustivité des métiers représentés à l'opéra contribuent à un nombre important d'équipes, et donc d'employés, environ 51 corps représentés dans une seule structure. |
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Incendie de la première salle de l'Académie royale de musique au Palais-Royal le 6 avril 1763.
Grande salle du Théâtre impérial de l'Opéra (Salle Le Peletier) en 1864.
Affiche pour une représentation de Roma de Jules Massenet au Théâtre national de l'Opéra (Opéra Garnier) en 1912.
L'Opéra de Paris est une institution publique parisienne dont l'histoire s'étend, sous des appellations diverses selon le contexte, de l'Académie royale de musique à l'Opéra national de Paris, de l'Ancien Régime (1669) à nos jours. L'Opéra produit, pour leur représentation dans les différentes salles qu'elle occupe au cours de son histoire, des œuvres lyriques, chantées par des artistes, autrefois attachés à la troupe permanente, désormais invités, et des ballets, dansés par les membres de la compagnie de ballet, et accompagnés par les musiciens de l'orchestre symphonique de l'Opéra.
Depuis le XXe siècle, l'activité de l'Opéra de Paris s'organise entre les deux salles de l'Opéra Garnier (inauguré en 1875) et de l'Opéra Bastille (inauguré en 1990). Dans le langage courant, le terme « Opéra de Paris » désigne souvent le Palais Garnier au sens architectural du terme.
Entre 1939 et 1990, l'institution comprenait également l'Opéra-Comique (Salle Favart) sous l'appellation de Réunion des théâtres lyriques nationaux.
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Articles détaillés : Petit-Bourbon, Palais-Royal, Salle des Machines, Hôtel des Menus-Plaisirs (Paris) et Théâtre de la Porte-Saint-Martin.
Le 14 décembre 1645, Mazarin fait représenter dans la salle du Petit-Bourbon du Palais du Louvre, pour le divertissement du jeune Louis XIV, La finta pazza de Francesco Sacrati (en). Précurseur de l'opéra-ballet, c'est le premier opéra donné à Paris. La salle est démolie le 11 octobre 1660 pour faire place à la colonnade du Louvre. La Salle des Machines qui lui fait suite est installée au Palais des Tuileries et inaugurée le 7 février 1662 avec l'Ercole amante (en) de Francesco Cavalli, commandé par Mazarin pour le mariage de Louis XIV mais dont la représentation est retardée. En dehors de la création le 17 janvier 1671 de la tragédie-ballet Psyché de Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault, elle n'est cependant plus utilisée.
L'Académie royale de danse est fondée à l'initiative de Louis XIV en 1661. Les treize « académistes » font partie de l'entourage du roi et de la cour. Ils sont, pour la plupart, à la fois danseurs et musiciens et ont pour mission de former des artistes de la danse et de codifier l’art chorégraphique.
La liberté et la considération dont jouissent les musiciens de la Chapelle royale, de l'Académie royale de danse puis de l'Académie de l'opéra en musique et en vers français, et plus tard de l'Académie royale de musique occasionne un violent conflit avec les membres de la Ménestrandise. Guillaume Dumanoir, qui en est le directeur, s'oppose à la création de l'Académie de danse. Sa plainte provoque une riposte de la part des académiciens démontrant que la danse n'a pas besoin d'instruments de musique. La confrérie des musiciens de Saint-Julien publie alors contre les « prétendus Académiciens » un virulent libelle titré Le mariage de la musique avec la dance, contenant la réponce au livre des treize prétendus Académistes, touchant ces deux arts et signé « Dumanoir, joueur de violon du cabinet de sa Majesté, l'un des vingt-cinq de sa grand'Bande, & pourvu aussi de l'Office de Roy des Joueurs d'instrumens, & des Maîtres à dancer de France ».
Dix ans plus tard, les maîtres de danse de l'académie s'abstenant toujours de présenter leurs lettres de créances, Guillame II Dumanoir (it), nouveau directeur de la Ménestrandise, tente de les obliger à payer les taxes d'inscription à la corporation pour ce qui concerne leurs activités en dehors de l'Académie royale de musique comme les bals, les mariages et les concerts. Un décret du conseil royal donne tort à Guillaume Dumanoir et retire à la Ménestrandise son monopole sur les activités des musiciens. Forts de ce décret, le 28 avril 1682, les maîtres de danse obtiennent le monopole de leur enseignement et peuvent exercer sans être inscrits à la corporation. Après dix ans de contentieux, Dumanoir obtient, le 2 novembre 1691, la possibilité pour les membres de la Ménestrandise, en concurrence avec les membres de l'Académie, de recevoir le titre de maestro et de donner des leçons de danse, la Déclaration du Roy, portant Reglement pour les Fonctions des Jurez Syndics en titre d'Office de la Communauté des maîtres à danser, & joüeurs d'Instrumens tant hauts que bas, hautbois de la Ville & Faubourgs de Paris décidant, afin de mettre fin aux plaintes, que personne ne pourrait danser ou tenir spectacle sans être en possession du titre reconnu de maître, à l'exception des treize membres de l'Académie royale de danse qui pourraient ainsi continuer à exercer leur art en complète liberté.
Bien que l'objet de l'Académie soit de réfléchir, d'analyser et de normaliser en matière de danse, aucun document relatif à son activité ni à cette théorisation n'est parvenu jusqu'à nous. Le profil de l'Académie se modifie progressivement et ses membres se consacrent essentiellement à la formation des danseurs de la plus ancienne compagnie de danse académique classique qui deviendra le Ballet de l'Opéra national de Paris. La compagnie est intégrée en 1669 à la nouvelle Académie royale de musique. L'École de l’Académie, qui donnera naissance à l'École de Danse de l'Opéra national de Paris, est créée en 1713 « pour parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront ». Au départ, une troupe nombreuse, exclusivement masculine jusqu'en 1681, danse dans les divertissements et les intermèdes d'opéras. Puis le ballet d'action, qui fleurissait déjà sur d'autres scènes françaises, s'impose. Peu à peu, le recrutement de ses membres se fait davantage dans les rangs du ballet de l'Opéra que dans l'entourage royal et l'Académie de danse disparaît effectivement au début des années 1780.
Lettre patente du 28 juin 1669
« Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France &
de Navarre, à tous ceux qui ces présentes Lettres verront. Salut.
Notre amé & féal Pierre Perrin, Conseiller en nos Conseils, &
Introducteur des Ambassadeurs près la Personne de feu notre très-cher
& bien amé Oncle le duc d'Orléans, Nous a très-humblement fait
remontrer, que depuis quelques années les Italiens ont établi diverses
Académies, dans lesquelles il se fait des Représentations en Musique,
qu'on nomme Opera : Que ces Académies étant composées des plus
excellens Musiciens du Pape, & autres Princes, même de personnes
d'honnêtes familles, nobles, & Gentilshommes de naissance, très-sçavans
é expérimentés en l'Art de la Musique qui y vont chanter, font à
présent les plus beaux Spectacles & les plus agréables divertissemens,
non-seulement des Villes de Romes, Venise & autres Cours d'Italie,
mais encore ceux des Villes & Cours d'Allemagne & d'Angleterre,
où lesdites Académies ont été pareillement établies à l'imitation
des Italiens ; que ceux qui font les frais nécessaires pour lesdites
Représentations, se remboursent de leurs avances sur ce qui se reprende
du Public à la porte des lieux où elles se font ; & enfin que s'il
nous plaisoit de lui accorder la permission d'établir dans notre Royaume
de pareilles Académies pour y faire chanter en public de pareils Opera,
ou Représentations en Musique & langue Françoise, il espere que
non-seulement ces choses contribueroient à notre divertissement &
à celui du Public, mais encore que nos sujets s'accoutumant au goût
de la Musique se porteroient insensiblement à se perfectionner en cet
Art, l'un des plus nobles des Arts libéraux.
À ces causes, desirant contribuer à l'avancement des Arts dans notre
Royaume, & traiter favorablement ledit Exposant, tant en considération
des services qu'il a rendu à feu notre très-cher & bien-amé Oncle,
que de ceux qu'il nous rend depuis quelques années en la composition
des paroles de Musique qui se chantent, tant en notre Chapelle qu'en
notre Chambre ; Nous avons, audit Perrin, accordé & octroyé, accordons
& octroyons par ces Présentes, signées de notre main, la permission
d'établir en notre bonne ville de Paris & autres de notre Royaume,
une Académie, composée de tel nombre & qualité de personnes qu'il
avisera, pour y représenter & chanter en Public des Opera &
Représentations en Musique & en vers François, pareilles &
semblables à celles d'Italie : & pour dédommager l'Exposant des
grands frais qu'il conviendra faire pour lesdistes Représentations,
tant pour les Théâtres, Machines, Décorations, Habits qu'autres choses
nécessaires, Nous lui permettons de prendre du Public telles sommes
qu'il avisera, & à cette fin d'établir des Gardes & autres
gens nécessaires à la porte des lieux où se feront lesdistes Représentations :
Faisant très-expresses inhibitions & défenses à toutes personnes,
de quelque qualité & conditions qu'elles soient, même aux Officiers
de notre Maison, d'y entrer sans payer & de faire chanter de pareils
Opera, ou Représentations en Musique & en vers François dans toute
l'étendue de notre Royaume, pendant douze années, sans le consentement
& permission dudit Exposant, à peine de dix mille livres d'amende,
confiscation des Théâtres, Machines & Habits, applicable un tiers
à Nous, un tiers à l'Hôpital Général, & l'autre tiers audit
Exposant. Et attendu que lesdits Opera & Représentations sont des
Ouvrages de Musique tous différens des Comédies recitées, & que
nous les érigeons par cesdites Présentes, sur le pied de celles des
Académies d'Italie, où les Gentilshommes chantent sans déroger : Voulons
& Nous plaît, que tous les Gentilshommes, Damoiselles, & autres
personnes puissent chanter audit Opera, sans que pour ce ils dérogent
au titre de Noblesse, ni à leurs Priviléges, Charges, Droits &
Immunités, révoquant par ces Présentes toutes Permissions & Priviléges
que Nous pourrions avoir ci-devant donnés & accordés, tant pour
raison dudit Opera que pour réciter des Comédies en Musique, sous
quelque nom, qualité, condition & prétexte que ce puisse être.
Si Donnons en Mandement à nos amés & féaux Conseillers les Gens
tenans notre Cour de Parlement à Paris, & autres nos Justiciers
& Officiers qu'il appartiendra, que ces Présentes ils ayent à
faire lire, publier & enregistrer ; & du contenu en icelles,
faire jouir & user ledit Exposant pleinement & paisiblement,
cessant & faisant cesser tous troubles & empêchemens au contraire :
Car tel est notre plaisir.
Donné à Saint Germain-en-Laye, le vingt-huitiéme jour de Juin, l'an
de grâce mil six cens soixante-neuf, & de notre Regne le vingt-septiéme.
Signé, LOUIS, & sur le replis, par le Roy, COLBERT1 »
L'Académie d'opéra chargée de diffuser l'opéra français auprès du public, non seulement à Paris mais aussi dans d'autres villes du royaume, est fondée le 28 juin 1669 à l'instigation de Jean-Baptiste Colbert. N'ayant comme seules ressources financières que les entrées des spectateurs (et non, comme pour la Comédie-Française ou le Théâtre-Italien, une « subvention » royale), l'Académie obtient le privilège de faire chanter en public des « opéras ou représentations en musique et en vers français », avec interdiction à quiconque d'en faire de même sans avoir obtenu l'autorisation des détenteurs. Le premier à bénéficier du privilège accordé par lettre patente du roi Louis XIV est le poète Pierre Perrin.
Le 3 mars 1671, Pomone, considéré comme le premier opéra français, composé par Robert Cambert sur un livret de Pierre Perrin, est créé sous l'égide de l'Académie d'opéra dans la salle du Jeu de paume de la Bouteille.
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Escroqué par ses deux associés et emprisonné pour dettes, Pierre Perrin est contraint de céder son privilège à Jean-Baptiste Lully en 1672, avec le succès que l'on sait. Lully et ses successeurs vont d'ailleurs négocier âprement la cession du privilège, pour tout ou partie, à des entrepreneurs de province : Pierre Gautier achète en 1684 l'autorisation d'ouvrir une académie de musique à Marseille, puis les villes de Lyon, Rouen, Lille et Bordeaux en font autant dans les années qui suivent.
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Articles détaillés : Opéra de la rue de Richelieu, Théâtre Louvois, Théâtre national de l'Opéra-Comique, Opéra Le Peletier et Salle Ventadour.
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Article détaillé : Opéra Garnier.
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Articles détaillés : Opéra national de Paris, Opéra Garnier et Opéra Bastille.
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En 1945, Maurice Lehmann devient l'administrateur de la Réunion des théâtres lyriques nationaux qui réunit l'Opéra Garnier et l'Opéra-Comique. Reynaldo Hahn devient directeur de l'Opéra Garnier et marque sa brève présence à sa tête — il meurt en janvier 1947 — par la redécouverte des œuvres de Méhul.
Rolf Liebermann est intendant de l'Opéra de Hambourg, avec grand succès, quand il est nommé administrateur général de l'Opéra de Paris. Avant même son arrivée effective au 1er janvier 1973, Liebermann obtient des changements structurels décisifs. La plus marquante est sans doute la disparition de la troupe : au lieu d'un ensemble de chanteurs salariés renforcé épisodiquement par des chanteurs invités, les distributions sont réalisées à partir de chanteurs invités disposant de contrats à la représentation. L'orchestre est entièrement remodelé, les musiciens devant passer une audition pour conserver leur poste. Enfin, l'Opéra-Comique est entièrement fermé (le succès de l'Opéra sous Liebermann et l'échec de l'affectation du bâtiment après sa fermeture en tant que salle de spectacle conduisent cependant dès 1978 au rattachement de l'Opéra-Comique à l'Opéra, comme seconde salle de spectacle).
Ces mesures mal accueillies par les salariés de l'Opéra, entraînant plusieurs grèves dures, reçoivent cependant l'aval du public dès le premier spectacle lyrique de sa direction, la légendaire production des Noces de Figaro de Mozart mises en scène par Giorgio Strehler : créée le 30 mars 1973 à Versailles et reprise immédiatement au Palais Garnier, cette production fera également l'objet de la dernière représentation de l'ère Liebermann le 14 juillet 1980, où elle est diffusée en direct à la télévision. Cette production exemplaire, donnée jusqu'en 2003 à l'Opéra, est caractéristique du travail de Liebermann : un metteur en scène de renom, venu du théâtre, et une distribution internationale de grand prestige.
Si les chanteurs français restent encore assez présents (surtout dans des seconds rôles) pendant l'ère Liebermann, l'arrivée massive de chanteurs internationaux est en effet le phénomène le plus marquant de la période : un chanteur emblématique est le ténor Placido Domingo, découvert par Liebermann à Hambourg, mais on relève aussi la présence de Luciano Pavarotti, Kiri Te Kanawa, Ruggero Raimondi, Teresa Berganza, Christa Ludwig, Birgit Nilsson... Le choix des metteurs en scène, lui, est plus souvent contesté à l'époque car jugé trop moderne par une partie du public traditionnel de l'Opéra : les productions de Jorge Lavelli (Faust notamment) ou Patrice Chéreau (Les Contes d'Hoffmann, Lulu d'Alban Berg avec création mondiale du troisième acte) restent aujourd'hui légendaires.
Le succès artistique de Rolf Liebermann est accompagné très rapidement par la télévision publique, qui filme de nombreux spectacles parfois diffusés en direct. En raison de problèmes de droits encore aujourd'hui insolubles, ces documents d'intérêt exceptionnel ne sont que rarement présentés au public, ne sont pas rediffusés ni édités en DVD.
Quelques échecs viennent aussi jalonner la période : une production du Ring des Nibelungen de Wagner s'arrête prématurément, les tentatives de Liebermann pour convaincre Ingmar Bergman de venir mettre en scène La Flûte enchantée à l'Opéra sont un échec ; enfin, certains spectacles, notamment le répertoire français traditionnel et certains spectacles contemporains, affichent des taux de remplissage très faibles. Surtout, la politique de Rolf Liebermann, couronnée de succès aussi bien du point de vue artistique que quant à son retentissement public, est contestée en raison de son coût. Le suicide de Jean Salusse, en juillet 1977, jette une ombre sur la fin de son mandat : président du Conseil d'administration de la Réunion des théâtres lyriques nationaux, celui-ci s'était opposé dans une polémique violente avec Liebermann.
Malgré ces quelques nuances, l'ère Liebermann est devenue aujourd'hui légendaire dans l'histoire de l'Opéra de Paris, au point de servir de référence dans les domaines les plus divers.
Les années 1980-1989 sont une période de grande instabilité pour l'Opéra de Paris, confronté à des problèmes récurrents de direction, mais aussi d'importants problèmes financiers. Trois directeurs en titre se succèdent en moins d'une décennie :